interview Born to Burn
mars 2014
mars 2014
J'aime allier deux choses sympa en une soirée. C'est super cool. C'est un peu comme avoir le fromage ET le dessert, Mickey ET Mallory, le four ET le moulin... oui enfin bref, vous avez compris. Une soirée qui commence par une rencontre de Cultistes pour enchaîner sur un concert de hardcore avec encore plus de Cultistes, on ne peut guère faire mieux.
Or, aux premières notes du set de Born to Burn, j'ai eu un instant de doute quant à la bonne continuité de ma soirée. Certes, la technicité et la connaissance musicale étaient là, mais j'avais l'impression de voir 5 zicos jouer en 5 endroits différents... Et puis, magie de l'émulation ou simple besoin d'ajustement, dès le 2ème titre, on était dedans ; eux, nous, tout le monde. Et mes petits doutes : balayés !
À croire que Born to Burn, c'est comme une bonne mayo : faut bien touiller pour que ça prenne ! Et là, je peux vous dire que ça a bien pris, au point qu'on en oublie que cette (très) jeune formation de furieux n'a qu'un court historique de live à son actif. Très bon riffs, parties solos puissantes, maxi énergie (d'ailleurs, ils étaient bien liquides à la fin !). Ajoutons à ça la volonté de soutien du public local, pour conforter Born to Burn dans sa performance, et on arrive à un résultat plus que satisfaisant.
Donc autant vous dire tout de suite que ma soirée a fini aussi bien qu'elle avait commencé, et que musicalement, il n'y a pas eu de déception, loin de là, car j'ai l'impression que ces cramés du métal sont à suivre de près, et pendant longtemps, je l'espère !
Or, aux premières notes du set de Born to Burn, j'ai eu un instant de doute quant à la bonne continuité de ma soirée. Certes, la technicité et la connaissance musicale étaient là, mais j'avais l'impression de voir 5 zicos jouer en 5 endroits différents... Et puis, magie de l'émulation ou simple besoin d'ajustement, dès le 2ème titre, on était dedans ; eux, nous, tout le monde. Et mes petits doutes : balayés !
À croire que Born to Burn, c'est comme une bonne mayo : faut bien touiller pour que ça prenne ! Et là, je peux vous dire que ça a bien pris, au point qu'on en oublie que cette (très) jeune formation de furieux n'a qu'un court historique de live à son actif. Très bon riffs, parties solos puissantes, maxi énergie (d'ailleurs, ils étaient bien liquides à la fin !). Ajoutons à ça la volonté de soutien du public local, pour conforter Born to Burn dans sa performance, et on arrive à un résultat plus que satisfaisant.
Donc autant vous dire tout de suite que ma soirée a fini aussi bien qu'elle avait commencé, et que musicalement, il n'y a pas eu de déception, loin de là, car j'ai l'impression que ces cramés du métal sont à suivre de près, et pendant longtemps, je l'espère !
Kirseth : Les impressions sur le set de ce soir ?
Born to Burn : On est satisfaits ! C'était chaud, humide et petit... bref, très convivial !
K : On observe principalement, sur la région de Tours, une multitude de groupes death, black, mais assez peu de groupe HxC. Et pour un relativement « jeune » groupe, vous est-il facile de tourner, trouver des dates ? Deux dates en janvier, deux dates en février. Quels sont vos outils pour ça ?
BtB : On démarche pas des masses, à vrai dire, mais c'est un style de musique recherché en ce moment. Donc on arrive à caser des dates tous les 15 jours, ça nous va !
K : Puisque vous commencez à enchaîner les live ces derniers mois, racontez-moi votre meilleure et pire expérience lors d'un set ?
BtB : L'année dernière, pour la fête de la musique, on a joué entre deux averses, sur le coup, c'était pas génial, mais maintenant, on en rigole. Non vraiment, on a, pour l'instant, aucun mauvais souvenir.
Pour les bons : on a toujours un bon accueil et un bon vécu dans les concerts de petits bars, ou au festiv « Ratatouille » (si si, ça a existé, ndlr).
K : Parlez-moi du logo de BtB (créé par Arnaud aka NoNo) !
BtB : On voulait un logo brutal et massif, NoNo a fait plusieurs esquisses et nous les a soumises. On fonctionne comme une vraie démocratie (rires), donc on a choisi ensemble !
K : Comment vous êtes vous rencontrés et quelles ont été vos inspirations musicales communes ?
BtB : Pour la rencontre, c'est Romain et Johnny à la base, puis Eric et enfin Ted et NoNo l'année dernière.
(ndlr : entre le fait qu'on était une grosse tablée bruyante, que tous ont plus ou moins répondu en même temps et au vu du nombre de bières ingurgitées - moi y compris -, je vous livre leurs influences musicales totalement dans le désordre !)
Pour les influences : Iron Maiden, Metallica, Sepultura, Suicidal Tendencies , Deftones, Korn, System of a Down, The Offspring, Ectomorf, mais aussi Jimi Hendrix, Joe Satriani, Andey McKee, Buckethead, Louis Armrstrong, Aretha Franklin, Nine Inch Nails, Johnny Cash, NOFX, Helmet, ...
(ndlr : ils sont éclectiques, ces garçons !)
K : Vous êtes un jeune groupe, comment vous voyez-vous évoluer dans les années à venir ? Y-a-t-il un « plan de carrière » ?
BtB : On se projette, oui. Bien sûr ! Et le projet primordial, c'est un premier album. Et puis, le plus de dates ensuite pour le lancer.
K : Qui compose ? Comment se passe un arrangement de titre ?
BtB : Honnêtement, c'est un vrai merdier ! Pour les arrangements, tout part d'un riff, puis chacun amène sa petite part, sa contribution, qui finiront, de part les diverses influences, par constituer le morceau définitif.
K : Comment utilisez-vous les médias actuels pour la comm ?
BtB : Vu que myspace c'est vraiment dead, bandcamp et soundcloud pour le partage de son c'est bien, youtube aussi, évidemment (allez, pondez-nous un clip, guys ! ndlr).
Mais notre pivot principal de communication, ça reste facebook, avec notre page et le partage d'événements, concerts, photos, etc.
C'est vraiment un bon moyen de démocratisation de l'accessibilité à la musique.
K : Quelles seraient vos idées pour que le métal soit pris au sérieux, sans devenir un style élitiste, qu'on aborde l'aspect musical et non comportemental ?
BtB : Les gens sont lobotomisés par la merde qu'ils écoutent à la radio, et n'aiment pas le changement. Alors quand une musique est différente et dérange les habitudes, elle est critiquée, souvent sans être écoutée, juste par du jugement hâtif. C'est débile !
À la limite, on est pas contre le fait que ça reste un peu underground, plutôt que d'être écouté par des gens qui n'y comprennent rien !
C'est une question d'énergie finalement, pas une question de bien ou de mal.
K : Parlons festiv : vous connaissez sans doute le Mfest, puisque vous êtes tourangeots, des projets de ce côté-là ?
BtB : On participe au tremplin Mfest le 29 mars à Joué les Tours en compagnie de 3 autres groupes (ndlr : dont les Caverneux, un groupe de « Brutal/Black/Death/Mélo/Thrash/Core -avec de la bière et des cacahuètes- », avec des Cultistes dans le dedans).
K : Vous rendrez-vous au HF et si oui, quel est votre running order ?
BtB : Au Hellfest, il y a tout, la musique, la convivialité, les potes... Tout est dit !
K : Si vous ne deviez écouter plus qu'un seul morceau là, tout de suite, maintenant et plus jamais rien d'autre, ça serait quoi ?
BtB :
Romain : Dead to me, d'All for Nothing
NoNo : Check My Brain, d'Alice In Chains
Jo : Attitude, de Sepultura
Teddy : Throat Full Of Glass, Combichrist
Rico : Lurker at the threshold, Buckethead
K : Pour finir, un message pour les Cultistes ?
BtB :
« C'est où qu'on signe, ça a l'air cool votre truc ?! »
« On a envie de vous dire 'merci' ! »
« Sans des gens comme vous, le métal ne pourrait pas continuer d'exister. »
(ndlr : heu heu c'est gentil, mais sans vous non plus en fait !)
Born to Burn : On est satisfaits ! C'était chaud, humide et petit... bref, très convivial !
K : On observe principalement, sur la région de Tours, une multitude de groupes death, black, mais assez peu de groupe HxC. Et pour un relativement « jeune » groupe, vous est-il facile de tourner, trouver des dates ? Deux dates en janvier, deux dates en février. Quels sont vos outils pour ça ?
BtB : On démarche pas des masses, à vrai dire, mais c'est un style de musique recherché en ce moment. Donc on arrive à caser des dates tous les 15 jours, ça nous va !
K : Puisque vous commencez à enchaîner les live ces derniers mois, racontez-moi votre meilleure et pire expérience lors d'un set ?
BtB : L'année dernière, pour la fête de la musique, on a joué entre deux averses, sur le coup, c'était pas génial, mais maintenant, on en rigole. Non vraiment, on a, pour l'instant, aucun mauvais souvenir.
Pour les bons : on a toujours un bon accueil et un bon vécu dans les concerts de petits bars, ou au festiv « Ratatouille » (si si, ça a existé, ndlr).
K : Parlez-moi du logo de BtB (créé par Arnaud aka NoNo) !
BtB : On voulait un logo brutal et massif, NoNo a fait plusieurs esquisses et nous les a soumises. On fonctionne comme une vraie démocratie (rires), donc on a choisi ensemble !
K : Comment vous êtes vous rencontrés et quelles ont été vos inspirations musicales communes ?
BtB : Pour la rencontre, c'est Romain et Johnny à la base, puis Eric et enfin Ted et NoNo l'année dernière.
(ndlr : entre le fait qu'on était une grosse tablée bruyante, que tous ont plus ou moins répondu en même temps et au vu du nombre de bières ingurgitées - moi y compris -, je vous livre leurs influences musicales totalement dans le désordre !)
Pour les influences : Iron Maiden, Metallica, Sepultura, Suicidal Tendencies , Deftones, Korn, System of a Down, The Offspring, Ectomorf, mais aussi Jimi Hendrix, Joe Satriani, Andey McKee, Buckethead, Louis Armrstrong, Aretha Franklin, Nine Inch Nails, Johnny Cash, NOFX, Helmet, ...
(ndlr : ils sont éclectiques, ces garçons !)
K : Vous êtes un jeune groupe, comment vous voyez-vous évoluer dans les années à venir ? Y-a-t-il un « plan de carrière » ?
BtB : On se projette, oui. Bien sûr ! Et le projet primordial, c'est un premier album. Et puis, le plus de dates ensuite pour le lancer.
K : Qui compose ? Comment se passe un arrangement de titre ?
BtB : Honnêtement, c'est un vrai merdier ! Pour les arrangements, tout part d'un riff, puis chacun amène sa petite part, sa contribution, qui finiront, de part les diverses influences, par constituer le morceau définitif.
K : Comment utilisez-vous les médias actuels pour la comm ?
BtB : Vu que myspace c'est vraiment dead, bandcamp et soundcloud pour le partage de son c'est bien, youtube aussi, évidemment (allez, pondez-nous un clip, guys ! ndlr).
Mais notre pivot principal de communication, ça reste facebook, avec notre page et le partage d'événements, concerts, photos, etc.
C'est vraiment un bon moyen de démocratisation de l'accessibilité à la musique.
K : Quelles seraient vos idées pour que le métal soit pris au sérieux, sans devenir un style élitiste, qu'on aborde l'aspect musical et non comportemental ?
BtB : Les gens sont lobotomisés par la merde qu'ils écoutent à la radio, et n'aiment pas le changement. Alors quand une musique est différente et dérange les habitudes, elle est critiquée, souvent sans être écoutée, juste par du jugement hâtif. C'est débile !
À la limite, on est pas contre le fait que ça reste un peu underground, plutôt que d'être écouté par des gens qui n'y comprennent rien !
C'est une question d'énergie finalement, pas une question de bien ou de mal.
K : Parlons festiv : vous connaissez sans doute le Mfest, puisque vous êtes tourangeots, des projets de ce côté-là ?
BtB : On participe au tremplin Mfest le 29 mars à Joué les Tours en compagnie de 3 autres groupes (ndlr : dont les Caverneux, un groupe de « Brutal/Black/Death/Mélo/Thrash/Core -avec de la bière et des cacahuètes- », avec des Cultistes dans le dedans).
K : Vous rendrez-vous au HF et si oui, quel est votre running order ?
BtB : Au Hellfest, il y a tout, la musique, la convivialité, les potes... Tout est dit !
K : Si vous ne deviez écouter plus qu'un seul morceau là, tout de suite, maintenant et plus jamais rien d'autre, ça serait quoi ?
BtB :
Romain : Dead to me, d'All for Nothing
NoNo : Check My Brain, d'Alice In Chains
Jo : Attitude, de Sepultura
Teddy : Throat Full Of Glass, Combichrist
Rico : Lurker at the threshold, Buckethead
K : Pour finir, un message pour les Cultistes ?
BtB :
« C'est où qu'on signe, ça a l'air cool votre truc ?! »
« On a envie de vous dire 'merci' ! »
« Sans des gens comme vous, le métal ne pourrait pas continuer d'exister. »
(ndlr : heu heu c'est gentil, mais sans vous non plus en fait !)
Teddy (chant), Rico (guitare), Kirseth (Hellfest Cult), NoNo (guitare), Jo (basse), Romain (batterie), Xris (Hellfest Cult), Mathieu (photos)
