Trois fois hardcore !
mars 2015
mars 2015
Trois groupes de hardcore sur une soirée, c'est top. L'occasion de (re)découvrir des bons p'tits groupes bien déchaînés !
Et c'est Like pigs on embers qui ouvre les hostilités, avec un bon hardcore comme on les aime. Alors pour "pigs", je saurais pas bien vous dire, car je ne les connais pas assez, mais "on embers", ça oui ! Ils ont bien mis le feu : très vite, le chaos a très vite régné dans le pit, grâce à des titres courts, énergiques, et qui envoient de la rage. Par conséquent, le public s'est impliqué, physiquement, surtout. Si vous aimez les californiens de Nails, vous aimerez Like pigs on embers. Des larsen, un peu de crust et un chant dense et intense comme si c'était le dernier live du chanteur. Rassurez-vous, ce n'est pas le cas ! Donc un début de set réussi, qui a bien chauffé tout le monde pour la suite.
Et la suite, c'est WHOIAM. Du hXc qui envoie bien aussi. Alors que font ils, ces furieux ? On y trouve les influences old school à la Madball, les riffs bien placés, le chant furieux, du gros son aux accents punk bien comme il se doit. Je peux vous dire que niveau connexion avec le public, on a été servi également ; je ne pensais pas qu'on pouvait faire un slam aussi loin dans une si petite cave, tiens. Terriblement efficace, en somme, tant d'ailleurs qu'on en reste un peu coi lorsqu'ils annoncent qu'ils entament le dernier titre du set. Comment ça, déjà ?!
Petite surprise pour le dernier set, avec Indust. En effet, faute de chanteur (malade ce soir là), c'est le bassiste qui a pris le micro, et nous avons donc assisté à un live sans ligne de basse... surprenant, mais pas déplaisant, au final. Hardore que je trouve pour ma part très roots, puisqu'il ne renie en rien le punk dont il découle, tout en se rattachant à un métal hardcore plus actuel. C'est rapide, les riffs sont lourds, on y retrouverait même un petit je-ne-sais-quoi de Sick of it all. On peut dire que cette « vieille » formation (depuis 1996, quand même) tient la route sans s'étioler justement grâce à leur façon de faire évoluer leur musique. Donc là, grosse énergie, avec le désir de se faire plaisir avec quelques reprises, tout en assurant la promo de leur dernier album sorti en 2014, «Back to the pit»
Au final, donc excellent triple set pour tout ceux qui kiffent le hardcore, même si on peut reprocher aux trois groupes la brièveté de leur prestation.
Voilà, je me surprendrai toujours à me prélasser sur les titres de quinze minutes envoûtants et cathartiques du post hardcore et postcore quand je suis chez moi, et à retirer autant d'éclate et de plaisir lors de lives hardcore aux morceaux tellement courts qu'ils semblent presque expédiés. Ce son là, c'est de la patate en musique !
Et c'est Like pigs on embers qui ouvre les hostilités, avec un bon hardcore comme on les aime. Alors pour "pigs", je saurais pas bien vous dire, car je ne les connais pas assez, mais "on embers", ça oui ! Ils ont bien mis le feu : très vite, le chaos a très vite régné dans le pit, grâce à des titres courts, énergiques, et qui envoient de la rage. Par conséquent, le public s'est impliqué, physiquement, surtout. Si vous aimez les californiens de Nails, vous aimerez Like pigs on embers. Des larsen, un peu de crust et un chant dense et intense comme si c'était le dernier live du chanteur. Rassurez-vous, ce n'est pas le cas ! Donc un début de set réussi, qui a bien chauffé tout le monde pour la suite.
Et la suite, c'est WHOIAM. Du hXc qui envoie bien aussi. Alors que font ils, ces furieux ? On y trouve les influences old school à la Madball, les riffs bien placés, le chant furieux, du gros son aux accents punk bien comme il se doit. Je peux vous dire que niveau connexion avec le public, on a été servi également ; je ne pensais pas qu'on pouvait faire un slam aussi loin dans une si petite cave, tiens. Terriblement efficace, en somme, tant d'ailleurs qu'on en reste un peu coi lorsqu'ils annoncent qu'ils entament le dernier titre du set. Comment ça, déjà ?!
Petite surprise pour le dernier set, avec Indust. En effet, faute de chanteur (malade ce soir là), c'est le bassiste qui a pris le micro, et nous avons donc assisté à un live sans ligne de basse... surprenant, mais pas déplaisant, au final. Hardore que je trouve pour ma part très roots, puisqu'il ne renie en rien le punk dont il découle, tout en se rattachant à un métal hardcore plus actuel. C'est rapide, les riffs sont lourds, on y retrouverait même un petit je-ne-sais-quoi de Sick of it all. On peut dire que cette « vieille » formation (depuis 1996, quand même) tient la route sans s'étioler justement grâce à leur façon de faire évoluer leur musique. Donc là, grosse énergie, avec le désir de se faire plaisir avec quelques reprises, tout en assurant la promo de leur dernier album sorti en 2014, «Back to the pit»
Au final, donc excellent triple set pour tout ceux qui kiffent le hardcore, même si on peut reprocher aux trois groupes la brièveté de leur prestation.
Voilà, je me surprendrai toujours à me prélasser sur les titres de quinze minutes envoûtants et cathartiques du post hardcore et postcore quand je suis chez moi, et à retirer autant d'éclate et de plaisir lors de lives hardcore aux morceaux tellement courts qu'ils semblent presque expédiés. Ce son là, c'est de la patate en musique !
Retrouvez les groupes :
Like pigs on embers
Bandcamp
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WHOIAM
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Indust.
Site officiel
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Cherchez pas, ce soir là, le seul truc qui ne bougeait pas sont les murs de la voûte !
