interview Sensorial Damage
juillet 2014
Vous voulez un concert où ça bouge, ça se bouscule, ça bondit dans le pit ? Eh bien Sensorial Damage sont là pour vous ! Dans la minuscule cave du Zinc, l'énergie est palpable. Mais il n'y a pas que la force du coreux qui émane de ces cinq mecs : la technicité instrumentale et vocale est là également, n'ayant rien à envier à d'autres groupes avec plus de bouteille.
Avec seulement 4 années d'existence, Sensorial Damage se pose comme un groupe bien plus mature qu'il n'y paraît de prime abord.
Néanmoins, comme je le découvrirai plus tard lors de notre entrevue, ils gardent en eux toute la fraîcheur et l'optimisme de groupe qui démarre. Bref, une super combinaison !
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Kirseth : On va faire un tour de table pour commencer, donc, qui sont Sensorial Damage et comment êtes vous arrivés là ?
Sensorial Damage : C'est un délire entre potes de lycée pour commencer ! On s'est affiné au fil des années, maintenant, ça fait quatre ans qu'on joue ensemble. Et là, on développe une nouvelle setlist en plus.
Pour nos influences, qui sont diverses, on pourrait citer Nothingness, Parkway drive, Comeback kid, While she sleeps, Eclipse...


K : Vous étiez ici au Zinc il y a moins d'un mois et demi, vous pouvez débriefer les deux sets, les plus, les moins etc... ?
SD : Ce soir, c'était une super ambiance, on s'est fait plaisir. La fois d'avant, Antoine avait des petits problèmes de santé, on était pas à fond.
Ce soir, il y avait moins de monde, mais on a créé une bonne répartition dans l'espace.


K : Crawling in Sludge n'a pas fait salle pleine avec son festiv Carnage dans le Bocage, La journée « métal » du Festi'Onair à Chauvigny n'a pas déplacé les foules. Néanmoins, des bars pictaves comme le Zinc ou le Cluricaume organisent bi-, voire trimensuellement des concerts avec du bon gros son qui rameute du monde... Alors y-a-t-il, selon vous, une scène métal en Poitou-Charentes ? Les métalleux sont-ils des feignasses qui ont du mal à bouger leur cul ? Ou est-ce un problème de com ?
SD : Oui, il y a bien une scène métal, mais elle est en train de dépérir. Tous les groupes communiquent plus ou moins sur leurs concerts, mais on a un peu l'impression que les métalleux se cachent !

K : Et que dire de la scène spécifiquement hardcore ?
SD : Bah nous, par exemple, on a pas pour objectif de percer sur Poitiers, on pense que justement, le hardcore aura du mal ici. Et c'est difficile de trouver des dates rémunérées. En général d'ailleurs, pas que dans la région.

K : Comment communiquez-vous pour vous promouvoir ?
SD : Des affiches, notre page de groupe facebook.

K : D'ailleurs, comment qualifiez-vous votre style ?
SD : Métal hardcore, ça nous décrit bien.

K : De projets pour les mois à venir?
SD : Mais oui ! On enregistre notre 1er EP en juin, chez Outsiders Studio, sortie à la rentrée !

K : Vous allez au Hellfest cette année ?
SD : Pas cette année, les places sont parties trop vite. Mais on y était l'année dernière, on a adoré The Arrs, Skindred, Parkway drive, Terror, Punish yourself, Kiss, Lordi, Coal chamber, My sleeping karma !

K : Quelle seraient vos têtes d'affiche idéales ?
SD : Alors, on mettrait :
- As they Burn
- Rise of the north star
- the Arrs
- the Ocean


K : Pour finir, un message pour les Cultistes ?
SD : On vous soutient à mort, les gars ! Faut tous se bouger le cul putain, peu importe les styles, il faut faire co-exister la culture métal !


Sensorial Damage Artwork

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